En 1850, l’Administration introduit les timbres-taxe double trait pour taxer les lettres non affranchies dans une manière lisible pour tout le monde. On retrouve les valeurs suivantes : 4c, 5c, 12c, 15c, 20c, 25c, 30c, 35c, 40c, 45c, 55c, 75c, 5fr. Mais il reste une inconvenance : L’emploi de ces timbres-taxe ne peut pas être contrôlé. La fraude est facilement possible.
Par conséquent, en 1859, les timbres-taxe mobiles type « carré » sont introduits. D’abord pour l’emploi dans les campagnes sur les plis destinés à la zone locale, que le facteur rural peut donc distribuer sur le chemin de sa tournée. Le premier timbre-taxe est donc un 10 centimes, remplacé par un 15 centimes en 1863 par l’augmentation de la taxe des lettres locales non affranchies de 10 à 15 centimes. Le nouveau tarif du 1er septembre 1871 exige l’émission des timbres-taxe mobiles de 25, 40 et 60 centimes suivi d’un 30 centimes en juin 1878 pour supporter le tarif du 1er mai 1878.
Théoriquement les timbres-taxe double trait à 25 et 40 ne sont plus nécessaires à partir de septembre 1871, mais on peut les toujours trouver jusqu’au 28 février 1882. A partir de cette date, l’emploi des timbres-taxe mobiles est obligatoire.
Exemple d’un timbre-taxe double trait de 1877 : Lettre (1° échelon) non affranchie de Faverges pour Montier-en-Der, taxée « 40 » (timbre-taxe double-trait, 40c tarif du 1er janvier 1876), marquée par le timbre à date T17bis, 1E levée du 2 septembre 1877.
Cette lettre a été acheminée par la brigade « A » du bureau ambulant Mont-Cenis à Mâcon (service ordinaire), le 2, passée par les bureaux de passe de Dijon « 1307 », le 2, et de Chaumont (Haute Marne) « 978 », le 3, acheminée par la brigade C du bureau ambulant Langres à Paris (service supplémentaire), le 3, et arrivée à Montier-en-Der (T17bis), le 4.