En haut : Lettre du 8 Mai 1945 pour l’intérieur, timbre à date manuel type A4 de La Rochelle et griffe encadrée la libération de la forteresse.
Le 19 Janvier 1944, Hitler décide de maintenir les troupes dans tous les grands ports afin d’empêcher le ravitaillement des armées alliées en armes et en vivres.
Les Anglo-Américains libèrent après des combats très meurtriers, avant Octobre 1944, Cherbourg, Saint Malo, Brest, Le Havre, Boulogne sur Mer et Calais.
Le coût des destructions et des pertes en vies humaines sont très importants. La fin du Reich étant inéluctable, il est décidé de laisser les FFI et les troupes françaises encercler ces poches et les alliés continuant leur progression vers l’Allemagne.
Au nord de Royan se trouve la petite ville de Médis en Charente, elle constitue une zone tampon entre assiégés et assiégeants. L’Etat Major décide d’attaquer le 14 Avril 1944 à 6H30 cette zone, après une préparation d’artillerie, la ville est enlevée à 9H30. L’attaque se poursuit sur Royan, les destructions sont totales, les pertes humaines civiles énormes.
Royan aura eu le triste privilège d’inaugurer une nouvelle arme, le napalm.
Deux Mariannes de Gandon ont été surchargées MEDIS NO MAN’S LAND. Le timbre à gauche et le 1 F 50 rose carminé.
Le cas de La Rochelle reste exceptionnel, la poche est constituée de la ville, l’île de Ré, une partie de l’île d’Oléron et la base de sous-marins de La Palice.
Dés Octobre1944, des négociations s’engagent entre le contre-amiral allemand Schirlitz et le commandant de marine français Meyer. Un statu quo est signé, les allemands s’engagent à ne pas détruire les installations portuaires et urbaines.
En échange les Français s’engagent à ne pas encourager les actes de résistance et de sabotage de la part de la population civile. La garnison allemande se rend le 9 Mai 1945.
La Rochelle est la seule poche à avoir conservé une population nombreuse et à être sortie sans dommage de la tourmente. « La diplomatie l’emportant sur la force, la raison sur l’entêtement ».